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Paix et sécurité : le vrai coût de la mise à l’écart des femmes africaines

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Paix et sécurité : le vrai coût de la mise à l’écart des femmes africaines

Source: Jeune Afrique

Le quatrième Forum pour les femmes, la paix et la sécurité, organisé par l’Union africaine, s’est tenu les 13 et 14 décembre à Addis-Abeba, en Éthiopie. L’occasion, une fois de plus, de regretter le peu de place accordée aux femmes dans la recherche de la paix, alors même qu’elles sont les premières victimes des conflits et que leur efficacité lors de pourparlers a été démontrée.

Mieux vaut tard que jamais. Ce n’est qu’en l’an 2000, soit cinquante ans après sa création, que les Nations unies ont défini le statut spécifique de victimes de guerre des femmes, reconnaissant ainsi officiellement les répercussions disproportionnées qu’elles subissent lors des conflits. De nombreuses autres résolutions ont vu le jour depuis, et pourtant, vingt-trois ans plus tard, les progrès en matière de représentation des femmes lors des pourparlers ou des activités de consolidation de la paix dans le monde ont été plus que modestes. Les récents conflits en Éthiopie et ailleurs en Afrique ont jeté une lumière nouvelle sur ces lacunes, conduisant deux éminentes figures de la diplomatie éthiopienne, Kongit Sinegiorgis et Tadelech Hailemichael, à fonder l’Institut pour la femme, la paix et la sécurité en Afrique, inauguré le 26 juillet 2023 à Addis-Abeba en la présence de Sahle-Work Zewde, la présidente de l’Éthiopie.

Cliquez ici pour lire l’article intégral publié par Jeune Afrique, le 17 décembre 2023.

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Le quatrième Forum pour les femmes, la paix et la sécurité, organisé par l’Union africaine, s’est tenu les 13 et 14 décembre à Addis-Abeba, en Éthiopie. L’occasion, une fois de plus, de regretter le peu de place accordée aux femmes dans la recherche de la paix, alors même qu’elles sont les premières victimes des conflits et que leur efficacité lors de pourparlers a été démontrée.

Mieux vaut tard que jamais. Ce n’est qu’en l’an 2000, soit cinquante ans après sa création, que les Nations unies ont défini le statut spécifique de victimes de guerre des femmes, reconnaissant ainsi officiellement les répercussions disproportionnées qu’elles subissent lors des conflits. De nombreuses autres résolutions ont vu le jour depuis, et pourtant, vingt-trois ans plus tard, les progrès en matière de représentation des femmes lors des pourparlers ou des activités de consolidation de la paix dans le monde ont été plus que modestes. Les récents conflits en Éthiopie et ailleurs en Afrique ont jeté une lumière nouvelle sur ces lacunes, conduisant deux éminentes figures de la diplomatie éthiopienne, Kongit Sinegiorgis et Tadelech Hailemichael, à fonder l’Institut pour la femme, la paix et la sécurité en Afrique, inauguré le 26 juillet 2023 à Addis-Abeba en la présence de Sahle-Work Zewde, la présidente de l’Éthiopie.

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